38 jours en Australie

38 jours en Australie

Nous avons quitté l’Australie ce matin, Robert, le conjoint d’Anabelle, est venu nous reconduire ce matin très tôt à l’aéroport de Brisbane. Un autre matin à se lever très très tôt. Disons que nous nous levons quand même jamais très tard depuis le début du voyage, mais nous avons battu des records ces derniers jours. Il faut dire que l’état du Queensland n’utilise pas l’heure avancée, contrairement au reste du pays, ce qui fait que le soleil se lève à 5:30 et se couche à 18:00 environ. Nos hôtes sont habitués de se lever tôt et cela en est de même pour la majorité des gens ici. Alors, lorsque l’on se lève tôt et que le soleil se couche vers 18:00, rendu vers 20:00 il est temps de faire dodo.

Nous avons finalement eu de superbes journées de soleil pour terminer notre séjour en Australie. Jeudi dernier, nous avons quitté la sunshine coast vers l’heure du dîner pour se rendre à Fraser Island à environ 2:30 au nord de Noosa. Il faut faire le plein d’essence, payer le permis car il s’agit d’un parc national et également payer pour le traversier qui amène les véhicules sur l’île. Juste avant de mettre le 4×4 dans le sable pour la traversée, il faut dégonfler les pneus et voilà quelques instants plus tard nous y sommes. Une bonne heure plus tard et juste à temps avant la marée haute, nous arrivons à Eurong, l’hôtel où nous dormons. Ici, à part le DEET, l’horaire des marées est ce qu’il y a de plus important !

Quelques bonnes bouteilles de vins plus tard et un bon repas, on se couche peu après le soleil pour se lever tôt pour aller visiter l’intérieur de cette île, la plus grande île de sable du monde. L’eau des lacs n’est pas aussi lipide que sur les cartes postales dû à la mauvaise météo des derniers mois… Oui oui, mois ! Près de 3 mois de pluie dans la période où normalement il ne tombe pas une goutte… Comme quoi mère nature n’épargne personne.

Les sentiers sur l’île sont pour 4×4 seulement, et nous sommes chanceux car notre guide privé en n’est pas à ses premiers roulements sur l’île donc nous sommes plus que privilégiés. Une belle et longue journée à sillonner les sentiers de sable, des dunes, des points de vue sur la mer et une foret magnifique.

Le samedi, nous sommes debout encore plus tôt, 4:45 ! La marée basse nous attend et il faut se rendre presque à l’extrémité de l’île en passant par la plage, près de 70 km. Nous devons faire vite pour éviter de se faire prendre avec la marée qui monte et qui pourrait nous empêcher de se rendre à destination. Après un pic nic à bord du 4×4 car les mouches à cheval ( grosse comme ma tête ) sont omni présentes et agressantes. Nous revenons en fin d’après-midi après un autre belle visite de l’île pour profiter de la piscine de l’hôtel et faire un autre 5 à 7 !

Le dimanche matin, il faut se lever tôt pour quitter l’île à temps… Et nous avons bien fait car à quelques km de l’endroit où nous devons prendre le traversier, l’eau monte rapidement et encore 30-40 minutes et il faudrait attendre que l’eau baisse.

Sur le chemin du retour, nous visitions quelques autres beaux endroits de la région, et retournons chez nos hôtes pour y faire un dernier petit lavage et préparer nos sac à dos.

Juste avant le souper, nous prenons une bière et nous décidons d’aller voir le soleil se coucher une dernière fois au pays des kangourous et Robert décide de me faire conduire son superbe 4×4 tout propre pour se rendre à la marina à quelques minutes à peine de la maison. Fier comme un paon, je tourne le premier coin de rue du petit quartier résidentiel, et au 2ème rond point, à peine 500m de la résidence, embuscade au loin, comme sortie de nulle part, après n’avoir vu que 2 ou 3 véhicules de police dans toute l’Australie, BA BOUM ! Un barrage de police ! V’la le 4ème, le 5e et le 6e ! Robert me dit tasse toi, met ton clignotant !!! Mon cœur me dit EST… DE COLI… DE TAB… J’ai un vol demain matin ! Et je viens de finir une gorgée de bière et j’ai pas ma traduction de mon permis de conduire avec moi ! Tout en arrêtant de battre…

Le sympathique agent, me regarde et me demande si j’ai bu? Avec mon accent de touriste je n’ose pas vraiment lui répondre HELLO MATE ! Je répond que je viens de finir une bière, oui oui une seule. Pourquoi es tu nerveux alors rétorque t’il ? Parce que je ne suis pas dans mon pays, que je viens de prendre une bière et que ce n’est pas mon camion et que même si j’ai absolument rien à me reprocher, mon cœur recommence à peine à battre. Sans me demander mon permis il me tend un Alcotest avec un embout flambant neuf et me demande de souffler ! EST… DE COLI… DE TAB… J’ai un vol demain matin ! Biiiiiiiiiippppppppp bip bip ! You’re .01 my friend the limit in Australia is .05 ! You can have another one ! Have a great day !

Bonne St-Patrick’s day je me dis dans ma tête car il n’y a aucune autre raison au monde de faire un barrage pour l’alcool sur cette minuscule rue en ce magnifique dimanche après-midi !

Alors je peux ajouter un item à ma “Bucket list”, un auquel je n’aurai probablement pas pensé ajouter… Passer et réussir un Alcotest en Australie… CHECK !!!

Maintenant, fini la “easy part” du voyage ! Asia here we come 🙂

À bientôt, vos voyageurs, Caro et Sébas dit la “balloune”

1 Comment
  • Isabelle Campeau
    Posted at 20:48h, 19 March

    Trop drôle!!!! Then, have a another one you deserve it!!!